Interview d’Antonin Gassan, apprenti en ingénierie mécatronique chez Volkswagen

Interview d’Antonin Gassan, apprenti en ingénierie mécatronique chez Volkswagen

Passionné par l’automobile depuis son plus jeune âge, Antonin Gassan a su faire de cette passion un véritable projet professionnel. Actuellement apprenti en ingénierie mécatronique au sein du groupe Jean Lain, il partage avec nous son parcours, ses motivations et ses conseils pour réussir dans ce domaine.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier et où vous travaillez actuellement ?

Je suis apprenti en ingénierie mécatronique, avec une spécialisation dans le process après-vente. Mon rôle principal consiste à accueillir les clients et à réceptionner les véhicules lorsqu’ils arrivent en atelier. J’exerce ces missions au sein du service réception d’une concession Volkswagen à Chambéry, qui appartient au groupe Jean Lain.

Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

Il est indispensable de faire preuve de patience et d’avoir un bon sens du relationnel. Il faut également savoir expliquer de manière claire et accessible aux clients les interventions réalisées ou à venir, en vulgarisant les termes techniques pour qu’ils comprennent facilement.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier d’apprenti en ingénierie mécatronique ?

Ce qui me motive particulièrement, c’est d’évoluer dans le secteur de l’automobile. J’apprécie cette double dimension, à la fois technique et relationnelle. Cela me permet de rester en contact avec les véhicules, tout en échangeant avec les clients et en partageant ma passion pour l’automobile.

Quel est le plus grand challenge que vous rencontrez dans ce métier ?

Le principal défi, c’est d’assurer la satisfaction des clients tout en respectant les délais et en résolvant efficacement les problèmes techniques. Il faut réussir à concilier les attentes de plusieurs parties prenantes : les clients, bien sûr, mais aussi les équipes de l’atelier et du magasin.

Pourquoi avoir choisi cette voie professionnelle ?

C’est le résultat d’une réorientation. À l’origine, j’étais en classe préparatoire maths-physique, mais je ne m’y épanouissais pas. J’ai alors choisi de me tourner vers un BTS dans la filière automobile, un domaine qui me passionne depuis longtemps. Cette passion est aussi familiale, puisque plusieurs membres de ma famille travaillent dans ce secteur, ce qui a renforcé mon choix. L’automobile a toujours occupé une place importante dans ma vie, notamment les véhicules anciens et sportifs. Cependant, j’ai préféré débuter ma carrière avec des véhicules neufs et récents, afin d’acquérir une base technique solide et polyvalente.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours étudiant, de Technopolys jusqu’à aujourd’hui ?

Mon parcours académique a connu plusieurs étapes. Après un bac scientifique, j’ai intégré une classe préparatoire maths-physique à Annecy. Cependant, au bout de six mois, j’ai réalisé que cette voie ne me correspondait pas. J’ai ensuite tenté une licence de mathématiques à Chambéry (Technolac), mais je ne m’y suis pas épanoui non plus. Après une période de réflexion, j’ai décidé de me réorienter vers l’automobile, une passion de longue date.

J’ai intégré le BTS Maintenance des Véhicules Option Voitures Particulières (MV) à Technopolys, que j’ai obtenu l’an dernier. Dès ma première année, j’ai rejoint Hyundai, toujours au sein du groupe Jean Lain, où j’ai travaillé en atelier. Cela m’a permis d’acquérir des compétences en entretien et en diagnostic. En deuxième année, j’ai évolué vers un poste en réception chez Hyundai, ce qui m’a donné une première expérience du contact client. Aujourd’hui, je suis en formation d’ingénieur au GARAC, en partenariat avec le Conservatoire National des Arts et Métiers.

Que vous a apporté Technopolys dans votre formation ?

Technopolys m’a apporté un cadre d’apprentissage de qualité, avec une infrastructure bien équipée et des formateurs engagés, toujours disponibles pour accompagner les étudiants. Grâce à la taille raisonnable des classes, nous bénéficions d’un suivi personnalisé, ce qui m’a permis d’acquérir de solides bases techniques avant d’entrer dans le monde professionnel.

Avez-vous un conseil pour les étudiants qui souhaitent suivre un parcours similaire ?

Je leur conseillerais de travailler régulièrement. Le BTS MV est accessible, mais il demande de la rigueur et une bonne organisation pour jongler entre l’entreprise et les cours. Il est important de ne pas attendre la dernière minute pour préparer les dossiers et les examens.

En entreprise, adoptez une attitude professionnelle dès le début. Les attentes ne sont pas les mêmes qu’à l’école, et il est important de montrer votre engagement et votre envie d’apprendre. Enfin, ne vous arrêtez pas forcément au BTS. Il existe de nombreuses opportunités de poursuite d’études qui permettent d’évoluer vers des postes plus qualifiés et d’avoir une carrière riche et passionnante dans le secteur automobile.

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